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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 14:26

fb.jpgChères amies, chers compagnons,

 

Tandis que les festivités de fin d’année s’éloignent un peu plus chaque jour de notre esprit au fur et à mesure que le froid hivernal nous l’engourdit, je vous adresse à mon tour mes vœux les plus sincères pour l’année 2013 qui commence, la meilleure santé possible, le bonheur et la joie de vivre autant que faire se peut pour vous et pour vos proches, et la plus grande foi dans vos idées, nos idées, pour lesquelles nous devons continuer de nous battre malgré les embuches, dans un contexte plus que préoccupant mais, j’en suis persuadé, encore propice au sursaut et au redressement nécessaire de notre pays.


Oui 2013 n’aura pas commencé sous les meilleurs hospices : l’Etat reste passif et impuissant devant le chômage qui n’en finit pas d’augmenter et n’a de force que pour constater une situation économique, industrielle et de facto humaine, plus que dramatique, refusant toujours de mener la bataille pour l’emploi pour laquelle le gouvernement estime qu’il ne fait pas le poids ; ce même gouvernement qui s’est lui-même lié les mains en attribuant à d’autres autorités supranationales ses prérogatives de façon illégitime et n’a de cesse que de diviser les français sur des questions de société, diversion rêvée pour mettre à mal le pays en occultant l’essentiel, et en détruisant au passage les derniers fondements de la cellule familiale.


François Hollande a dû se tromper de sémantique lors de la dernière campagne présidentielle, c’est sûrement d’un « Contrat de Dégénération » dont il voulait parler.


Où dans ses actes pouvons-nous constater la conduite d’une véritable vision pour la France ?
Le gouvernement n’a-t-il que l’austérité et le matraquage fiscal à proposer comme avenir au pays ?
L’esprit de sacrifice des situations difficiles n’est pas à confondre avec le hara-kiri permanent que l’on veut nous imposer.


Et puis il y a le Mali, peut-être la seule démarche régalienne que notre président aura pu mener au-delà des postures, expédition qu’il se devait d’accomplir pour réaffirmer les intérêts de la France en Afrique et mettre un terme au diktat des terroristes dans cette zone plus qu’instable.


Mais cette opération n’aura d’intérêt que si la France va au bout de ses objectifs et met un terme définitif, par tous moyens, à l’avancée de ces mouvements : cela implique plus de fonds pour la Défense et une marge de manœuvre confortée à l’international.

 

Plus que jamais il faudra conduire cette affaire avec une détermination inébranlable, nous ne devons rien à personne : ni à nos « partenaires », ni à « l’Histoire ».


Le passé est le passé et doit le rester ; c’est d’avenir que la France doit parler en Afrique ; et quant à nos « partenaires » et autres « soutiens logistiques », où est-donc l’Europe dans cette histoire ? La solidarité ne passe-t-elle donc qu’à travers les chèques au sein de cette technocratie encore une fois dépassée ?


Et que nous a apporté le retour dans l’OTAN, si ce n’est une logique d’antagonisme occidental face au reste du monde avec les conséquences que cela comporte aujourd’hui ; bien sûr  cela aura au moins eu l’avantage d’être l’occasion pour nos  dirigeants de pratiquer des coupes budgétaires humiliantes pour notre armée que des comptes d’apothicaires ont voulu mettre au pas, en dehors de toute réalité diplomatique.


La voix de la France est encore écoutée et nous avons toujours un certain devoir vis-à-vis du monde. Malgré tout.


Pourtant dans ce conflit, tout change : nous n’avons pas affaire à un Etat précis (bien qu’on en soupçonne quelques-uns, les dollars du pétrole ne financeraient donc pas que les grands clubs de foot) mais nous nous battons contre une nébuleuse d’influence islamiste qui risque de contaminer toute l’Afrique et le Moyen-Orient si nous échouons, émancipés par les dernières révolutions, mais en manque cruel de repères, que des factions extrémistes se feraient une joie de combler.


De même, sur notre territoire, la non remise en cause de l’espace Schengen ouvre nos frontières à tous les trafics, comme nous l’a malheureusement déjà prouvé l’affaire Merah, et nous ne sommes pas à l’abri d’un embrigadement de personnes faibles et désorientées au service d’une pseudo-croisade que les djihadistes rêvent de mener depuis longtemps partout à travers le globe.


Sur notre sol aussi, il faudra donc prendre les mesures qui s’imposent et couper net les vivres à ces réseaux étrangers qui n’ont de cesse que de souffler sur les braises de la haine à grand coup de billets de banque.


Vous l’aurez donc compris, c’est encore une longue bataille que nous aurons à mener ensemble, mais pour cela nous devons bien sûr continuer de nous développer, de convaincre les citoyens lucides de nous rejoindre, de représenter une alternative crédible pour nos compatriotes déboussolés.

 

C’est un combat de longue haleine qui commence maintenant, en nous implantant dans nos communes, en nous renforçant d’abord au plan local en préparant sérieusement les municipales pour mieux nous implanter dans le paysage politique et avoir les coudées franches pour réaffirmer ensuite nos convictions aux scrutins européens et nationaux et enfin être entendus par un maximum de concitoyens.


Tous ensembles, grâce au travail de chacun, je suis sûr que nous arriverons à construire ce projet.

Encore tous mes vœux pour l’année 2013, espérons qu’enfin se sera celle de nos efforts récompensés.

 

Bien à vous, Vincent Minville.

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commentaires

D
Bonjour, juste un petit commentaire pour vous faire découvrir notre blog. <br /> Amitié Gaulliste <br /> http://dlf-auvergne.blog4ever.com/
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